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Tutoriels & formation – combat sur le territoire national/2





SE BATTRE SUR SON TERRITOIRE – FORMATION MILITAIRE DE BASE / 2

PENSER, CRÉER, FORMER ET METTRE EN ŒUVRE UN GROUPE DE COMBAT



Une fois abordé l’idée générale, les prérequis et les contraintes (l’article no°1 ici), nous allons pouvoir déterminer un schéma de formation (théorique), et s’appuyer sur une base documentaire – que je vous encourage vivement à lire, étudier, annoter…



Quel est le schéma directeur ? Pour le déterminer il faut au préalable définir l’essentiel : qui êtes vous ? Qu’êtes vous prêt à faire pour sauvegarder les vies dont vous êtes responsable et, accessoirement, la votre ? La réponse est en soi très simple : tout ! Vous êtes un prédateur. Votre corps, votre psyché, l’ensemble des accomplissements qui ont permis la survie de notre espèce ont façonnés l’humain pour en faire une machine dédiée à la survie et à la perpétuation de son espèce. C’est banal. Mais c’est essentiel : vous êtes une machine de guerre.



Évidemment votre mode de vie (dans sa globalité – alimentaire, social, professionnel…) ne vous met pas (ou très rarement et en tous les cas pas en France – pas pour l’instant) en situation de lutte pour votre survie ou pour répondre à vos besoins primaires. L’on va donc commencer par un mot. Un mot tout simple : résilience. Votre capacité à résister aux chocs.



On va donc s’attacher à lire un peu :


Bon. Vous avez compris les ressorts principaux. Vous avez acquis une base de connaissance pour pouvoir “résister” et rester opérationnel malgré l’adversité. Confortablement installé à la maison, évidemment, c’est plutôt simple à aborder. Ça l’est moins quand vous vous retrouvez dans une ville en ruine, sans accès à l’eau et ou le seul soutien affectif possible pour ceux qui vous entourent…C’est vous ! C’est à ce moment qu’il faudra ce souvenir de vos lectures. ÉVIDEMMENT, rien ne vous empêche de « modéliser » dans votre esprit les différents scénarios auxquels vous pourriez être confronté.  


Maintenant, et alors que votre unique option est la victoire (ou plutôt la survie en tous les cas), imaginons que les bouleversements émotionnels que vous avez ressenti lors de l’effondrement de votre monde puissent être utilisés comme une arme. Oui, une (l’) arme psychologique, à travers un ensemble de techniques, protocoles, mesures…Souvenez vous de votre état d’accablement au moment ou vous avez compris que vous ne percevrez jamais plus rien comment « avant » et vous comprendrez toute la puissance d’une telle arme.


Pour « creuser » le sujet, on va commencer par un document officiel, édité par les armées françaises :



Principe de la guerre psychologique


Ce document (plus que complet) est à l’échelle d’emploi d’une armée, ou, en tous les cas, d’une troupe constituée. À vous d’adapter les schémas présentés à votre propre situation. Avec à l’esprit que la volonté de survivre est inhérente à notre espèce.


Bonne lecture, à la semaine prochaine !  

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Cody Wilson a gagne

L’impression d’armes par imprimante 3D ? Et bien ça y est !

j’imagine que vous avez gardé à l’esprit l’histoire de ce type (Cody Wilson donc) qui, le premier, avait mis en ligne le plan d’un pistolet à 1 coup totalement imprimable sur une imprimante 3D ? Oui le truc moche blanc et bleu qui tire une munition de 9×19 ? Ça a été un gros buzz en 2013. Depuis Cody était en procès avec le gouvernement fédéral et son site avait été fermé.

Et bien il a gagné ! Après un accord dont les américains ont le secret, il est désormais légal de proposer au téléchargement toute arme d’un calibre inférieur…au .50 BMG (le bon vieux 12,7mm). Rire.

Un article en français ici

Bref, et en deux mots, on assite à :

  • L’émergence d’un nouveau marché (ou en tous les cas à une forme “mutante” du marché)
  • La fin – à termes – de l’industrie telle qu’on la connait aujourd’hui
  • La liberté – pour un investissement inférieur à 2000 dollars (ordinateur non-compris) – pour n’importe quel particulier de disposer d’un moyen de défense fiable, rapidement opérationnel et…fait à la maison, ouais, comme le pull que tricote mémé !
  • L’obsolescence (la aussi à termes) des différentes legislations, règles et autres, dans le monde entier. Parce que je ne vois pas comment l’on peut interdire un simple fichier informatique. Et surout pas sa diffusion…

LE FAMEUX MODÈLE “ZERO” APPELÉ “PREDATOR”

ÉVIDEMMENT SANS MUNITIONS…MAIS ENFIN ON A FAIT 50% DU CHEMIN


LE SITE INTERNET DU GARS CODY (MADE IN TEXAS) : https://ghostgunner.net/

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Programme “Initiation au combat, contre-insurrection & milice civile”





Quelques points essentiels à la bonne compréhension de l’esprit proposé par ce stage, notamment quand au positionnement pédagogique en comparaison des modules de formation dispensés par des organes officiels (armées, services spécifiques, écoles…) ou par les acteurs privés orientés vers la survie et des techniques spécifiques à des environnements clairement identifiés :





• Ce stage ne vous permettra pas d’acquérir des connaissances spécifiques ou de maitriser un ensemble de techniques militaires en un laps de temps aussi court. Principalement parce qu’évidemment une semaine n’est pas suffisante, ensuite de par le stress, la réduction de temps de repos et le niveau de confort inhabituel imposés aux stagiaires.





• Les cours, travaux et exercices dispensés durant le stage, outre le dépassement physique et l’apprentissage de la notion de groupe en situation de combat, apportent une vision «militaro-centrée» des conséquences d’un conflit civil et donnent les clés nécessaires à la compréhension des enjeux auxquels seront confrontés les chefs d’unités ou de milices constituées de recrues purement «civiles» ainsi que les étapes préparatoires aux opérations de combat, selon un éventail de scénarios, d’études de cas ou de RETEX.





• Les stagiaires seront confrontés à des conditions pénibles, à tout point de vue (sauf celui de l’accès aux denrées – les repas et collations sont copieux). Ceci dans le but clair de confronter le stagiaire à lui-même, à ses capacités de leader et à sa volonté en dépit des circonstances.


EN RÉSUMÉ : CE STAGE EST UNE BASE – THÉORIQUE ET PRATIQUE – PRÉALABLE À UNE MISE EN OEUVRE LE «VRAI» TRAVAIL – CELUI QUE VOUS DEVREZ FAIRE – COMMENCE APRÈS

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Tutoriels & formation – combat sur le territoire national




SE BATTRE SUR SON TERRITOIRE – FORMATION MILITAIRE DE BASE / 1



Dans une guerre, ce qui se passe, ce n’est jamais ce qu’on avait prévu. Alors ce qui compte, c’est d’avoir le moral !


Général Marcel Bigeard (1916-2010)

PENSER, CRÉER, FORMER ET METTRE EN ŒUVRE UN GROUPE DE COMBAT





L’on aborde ici la gestion du risque. Le risque d’un effondrement suffisamment important de la structure sociale et de ses composantes pour que vous soyez amené à défendre votre vie, celle de votre famille, une zone, et, par extension, un (votre) territoire. Oui. Votre territoire, vos ressources, votre famille. Quel que soit le nom que vous donnerez à votre réaction face à ce risque, instinct grégaire, survivalisme, patriotisme…le résultat est identique : vous vous battrez de toutes les manières possibles, dans toutes les dimensions imposées par votre environnement, et avec des contraintes en général inexistantes dans une armée moderne et constituée de longue date. Ou vous mourrez.




Une fois ce constat posé, ou, pour certain, cette prise de conscience faite, une vérité brutale s’impose : vous êtes dépourvus des compétences et savoir-faire du combattant. Bien sur certains sont chasseurs, d’autres tireurs sportifs, et d’autres encore bénéficient d’une condition physique exceptionnelle, mais rien, absolument rien, ne vous a préparé à une action militaire, encore moins de type contre-insurrectionnelle. Pire, vous ne disposez d’aucun moyen logistique propre à palier, même à minima, à votre absence de compétence.




  1. CONCEPTION



  2. ORGANISATION



  3. FORMATION



  4. PLANIFICATION




CONTRAINTES




Outre une mise en pratique « de terrain » déterminante, la formation d’un guerrier nécessite une mise en perspective la plus approfondie possible, ajustée aux limites inhérentes à la condition du combattant civil – du milicien (miles / le soldat) – (moyens matériels limités et absence de base logistique – structure familiale ou clanique peu habitué à vivre selon un schéma hiérarchique défini – pas de doctrine d’emploi ou de stratégie pensée en amont).




Rien ne remplacera une approche empirique. Absolument rien. Nous allons cependant tenter, à travers une série d’articles, et d’une base documentaire la plus fournie possible – libre de téléchargement et d’usage – d’apporter le socle théorique permettant, selon un protocole défini, de penser et de mettre en œuvre un groupe de combat opérationnel, souple et adapté aux formes de combat constatées durant une guerre civile.




Quelques pré-requis essentiels avant de commencer :




  • Le facteur temps. Comme toute activité, cette modeste formation nécessitera un investissement personnel important…et chronophage. L’accès à la base documentaire est libre, à vous d’en disposez comme vous le pouvez.



  • L’application du savoir théorique en phase d’entrainement « sur le terrain ». Sans entrainement en conditions proches du réel, la capacité d’application est fortement réduite, voir nulle.



  • La logistique. La bite et le couteau c’est chouette. Mais sans un minimum…Bref un budget dédié au matériel est nécessaire – y compris armes et munitions.

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Technique camouflage



INTRODUCTION AU CAMOUFLAGE DU FANTASSIN



FFOMECBLOT


– tachez de ne pas l’oublier…


CAMOUFLAGE (Larousse 2018, dictionnaire de Français) :


  • Maquiller un objectif ou un matériel militaire, le rendre méconnaissable ou invisible.

  • Dissimuler quelque chose, le cacher sous des apparences trompeuses ; déguiser




Un document en format PDF, 35 pages, vous pouvez le télécharger, l’imprimer, le distribuer au gars de votre équipe…l’utiliser pour mettre la théorie en pratique lors d’essais en extérieur :




Merci à l’auteur, G/LEGRAND, breveté Tireur de Précision





Tous les professionnels (Français ou francophones) connaissent ce moyen mnémotechnique. Il ne s’agit donc pas d’un rappel à destination des fantassins, gendarmes ou policiers, mais d’un élément basique qui permettra à tous d’intégrer le principe essentiel en phase de combat ou d’observation : être le plus discret possible !




FFOMECBLOT



  • Fond : ce qui doit être camouflé ne se détache pas du fond (un soldat kaki sur un mur blanc)


  • Forme : gommer les formes les plus visibles Ombre : l’ombre projetée accentue la forme


  • Mouvement : le mouvement est très visible


  • Éclat : toute surface brillante ou réfléchissante peut envoyer un éclat lumineux très visible


  • Couleur : les camouflages militaires sont les couleurs les plus neutres dans la nature


  • Bruit : ne pas se faire entendre, et surtout ne pas parler, pour ne pas trahir sa présence


  • Lumière : évidemment la chose la plus visible en pleine nuit


  • Odeur : relief de nourriture, déjections, cigarette…


  • Traces : bidons et douilles vides, reste de rations…tout ce qui pourra trahir votre passage



EN RÉSUMÉ :



La signature thermique ou infra-rouge n’est pas abordée ici (si vous devez réduire votre signature, vous êtes un professionnel engagé en opération et vous disposez de la formation et du matériel adéquat)



En plus du camouflage de votre corps (et donc de votre forme), IL EST IMPERATIF de penser à camoufler :



  • Votre arme


  • L’optique de votre arme (le reflet du verre notamment)


  • Votre sac à dos (et les sangles qui vont avec)


  • Les accessoires (gants et chaussures)


  • Le visage est en creux et en relief…



VOTRE CAMOUFLAGE DOIT EVIDEMMENT ETRE ADAPTÉ A L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL VOUS ÉVOLUEZ (MONTAGNE, DESERT, NEIGE, URBAIN…



N’HÉSITEZ PAS À UTILISER TOUS LES ÉLÉMENTS DU TERRAIN POUR ASSURER VOTRE DISCRÉTION (DEGUISEZ VOUS EN CLODO SI NECESSAIRE, MAIS RESTEZ EN VIE !)



Les sources pour cet article : wikipédia, marksman.over-blog.fr, G.LEGRAND


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Technique & Piégeage



PIEGE BODOI




INTERDIRE OU PROTEGER UNE ZONE…AVEC PRESQUE RIEN


Piège BODOI (ou VIETCONG, JAPONAIS…)


Le piégeage peut être exploité partout, sous des formes diverses, et, bien entendu, avec ou sans élément explosif (plastic, grenade…). L’idée générale est de faire simple, avec presque rien et le maximum de capacité destructive, en utilisant tous les éléments offerts par le terrain.


La majorité d’entre nous n’a pas accès aux éléments explosifs nécessaires (grenade, mines, plastic, cordon détonant…), l’on va donc s’inspirer de deux pièges (et leur variante) que n’importe qui (pas trop débile hein) pourra utiliser pour défendre un périmètre ou interdire une zone précise.


Les applications tactiques :



  • Démoraliser l’ennemi car les pièges tuent ou mutilent des camarades ;


  • Maintenir les éléments hostiles en permanence stressés, méfiants et incapables de se détendre, car il est difficile pour eux de savoir quels zones, bâtiments ou objets sont sûrs ;


  • Ralentir le mouvement d’une troupe car les soldats sont obligés de nettoyer les zones pour être sûrs qu’il n’y a plus de piège ;


  • Rendre les ennemis prudents au lieu d’être agressifs et confiants ;


  • Créer des zones interdites (réelles ou imaginaires), après qu’un piège a tué ou blessé quelqu’un ;


  • Stopper une section ou un peloton pour faire face à des pertes, ce qui ralentit et retarde les troupes ;


  • Créer de la confusion et de la désorientation comme prélude à une embuscade



Evidemment si vous utilisez cette technique, NE SOYEZ PAS CON, NOTEZ ET DIFFUSEZ LE PLAN DE PIEGEAGE A VOS CAMARADES sous un format illisible pour l’ennemi au cas ou le support serait intercepté



Notez que l’ennemi peut parfaitement utiliser une tactique identique et impacter durablement votre progression ou la prise d’une zone définie. IL EST IMPÉRATIF de sensibiliser les hommes à cette problématique, notamment en :



  • Indiquant les zones ou objets les plus souvent piégés


  • Faisant démonstration des techniques de piégeage les plus courantes


  • Explicitant les ressorts psychologiques liés aux pièges de ce type

SOURCE : WIKIPÉDIA



Bref, soyez forts, tuez l’ennemi !


Simple, efficace, rapide à mettre en œuvre et ne nécessitant presque aucun matériel (si ce n’est du bois). Idéal pour la défense d’un périmètre ou l’interdiction d’une zone, blesse sans tuer et immobilise le blessé et (s’il n’est pas seul) celui qui va l’aider. Silencieux et aisément camouflé, peut être utilisé dans tout type d’environnement (même urbain, soyez imaginatif hein !). Historiquement utilisé par le bo doi (et donc en jungle ou en zone rurale), ce sera parfait pour faire une chouette surprise ! NE PAS OUBLIER QUE LA POINTE DES PICS DOIT ETRE ELARGIE AVEC UN RETOUR, cela évite de pouvoir simplement tirer vers le haut pour se dégager


Une variante (tout aussi simple), avec une munition. Parfaitement fonctionnel, mais plus bruyant (ce qui peut présenter l’avantage d’avertir si un piège est déclenché) ! FONCTIONNE EVIDEMMENT AVEC UNE MUNITION DE CALIBRE .12 à balle ou à gerbe.