Guerre d’Espagne, Guerre de décolonisation (dont l’Algérie fut la plus marquante, pour nous français), Liban, (ex) Yougoslavie, Tchétchénie, Syrie, Ukraine…Nous disposons d’une base documentaire riche et détaillée pour analyser les mécaniques d’une guerre civile, de ses prémices à la confrontation armée. Nous allons volontairement écarter de cet article les guerres de décolonisation (l’on s’y intéressera au chapitre « renseignement et pénétration des structures »), et se concentrer sur les retours d’expérience de protagonistes (peu importe le camp, l’essentiel étant le « vécu » et la méthodologie utilisée pour surmonter ou contourner tel ou tel problème). Toutes les guerres civiles ne se ressemblent pas, mais toutes ont un ou plusieurs points communs quand aux étapes qui conduisent à un effondrement de la normalité sur tout ou partie du territoire national – sans que ne soit abordé la ou les causes qui amènent le conflit :

 

  • Une pénurie rapide des produits de première nécessité (médicaments, eau, nourriture, carburant…) – surtout dans les grands centres urbains en ce qui concerne l’eau et la nourriture
  • La mise en œuvre quasi immédiate d’un marché « noir » – conséquence directe de la pénurie
  • L’augmentation significative de la prédation, notamment des faits de viol
  • L’augmentation significative de la mortalité – hors faits de guerre ou de prédation – des plus faibles (en gros les nourrissons, les enfants, les vieillards et les malades) avec comme causes principales l’absence de nourriture, de soins, de chauffage ou des compétences de personnels médicaux
  • L’effondrement progressif et constant des structures étatiques ou de service (police, service de maintenance des fluides, communication, chaine logistique d’approvisionnement, secours…)
  • La prise de contrôle de zones (de territoires) définis par des groupes qui vont y développer la prédation pour y assoir une forme de « pouvoir » – sur la même base qu’un fief au moyen âge
  • La résurgence, pêle-mêle, du fait religieux, des affrontements communautaires ou intra-communautaires, et de milices, plus ou moins constituées, plus ou moins hiérarchisées et plus ou moins…alcoolisées.
  • La résurgence d’infections et de maladies jusqu’alors maitrisées ou quasi inconnues dans la zone de conflit – de par des conditions sanitaires et de structures de soins très dégradées.

Le témoignage édifiant (je vous invite à le lire attentivement) d’un inconnu durant la guerre civile d’ex-Yougoslavie, vivant en zone urbaine (merci au blog « le survivaliste »).

On constate qu’en phase de « déclenchement », alors même que l’affrontement ouvert a débuté, les belligérants ne disposent pas de moyens de combat conséquents. Peu d’armes (et encore moins de munitions), des moyens de communication restreints (avec notamment la « coupure » des réseaux de téléphonie mobile et d’internet) et l’impossibilité d’identifier le « camp » de chaque participant. Le passage d’une société civile constituée en un ensemble de clans (familles, groupes de familles ou d’amis) qui tentent de survivre en vase clos et par leurs moyens propres est lui aussi frappant. Dans cette phase ou les réseaux logistiques s’effondrent et ou la capacité industrielle est très réduite, la situation – particulièrement en zone urbaine, très dépendante de sa chaine d’approvisionnement – sera très difficile pour les civils (des civils amenés à devenir des combattants), et les pertes humaines seront conséquentes, surtout pour les populations déjà fragilisées (les gens âgées, les nourrissons, les plus pauvres, les malades chroniques…). IL EST DONC ESSENTIEL – ET DE LA RESPONSABILITÉ DE CHACUN – DE DISPOSER DE RÉSERVES ET DE CACHES POUR LES STOCKER ET LES PRÉSERVER.

Assez rapidement (en quelques semaines), des réseaux d’approvisionnement – criminels ou non – viennent alimenter en moyens de combat (armes légères, munitions, optiques mais aussi moyens plus lourds) les différentes factions combattantes, via soit des zones identifiées qui permettent la connexion avec des frontières (par voie de mer, par route ou par avion), soit via un pillage systématique des stocks présents sur le territoire. Outre les moyens de combats  (du vieux talkie-walkie aux munitions assemblées par des tireurs sportifs, matériels de contre-bande…), le marché parallèle va proposer – avec évidemment une inflation très élevée – les produits de première nécessité (médicaments, nourriture, eau en bouteille, carburant, matériel médical, bois de chauffage), avec pour monnaie d’échange non pas la monnaie nationale mais soit les monnaies de réserves habituelles (dollars, euro…) soit par l’instauration du troc, soit les métaux précieux (cuivre, or & argent).

Il faut donc mettre en œuvre (c’est  logique mais ça va mieux en le disant) six éléments AVANT d’être confronté à ce type de situation – IL EST À NOTER QUE DU PREMIER POINT DÉCOULENT TOUS LES AUTRES :

  1. Définir des objectifs stratégiques généraux (on va en faire un acronyme pour simplifier : les OSG). Que désirez vous en considérant – et en ayant une vision PRAGMATIQUE qui ce passe d’émotions et de considérations idéologiques mais se base EXCLUSIVEMENT SUR LE RÉEL – votre situation ? Votre position de combattant par définition faible, peu équipé et peu entrainé (En deux mots vous êtes un peigne cul avec la bite, le couteau, et la responsabilité d’un groupe plus ou moins important) doit vous amener à une stratégie simple : préserver la vie des vôtres par tous les moyens. Pour l’instant, et à défaut d’une évolution positive de votre situation c’est votre ligne de conduite sous tous les aspects qui permettent la survie. C’est votre seul et unique OSG. Dans un second temps, et si vous êtes toujours vivant, il sera temps d’envisager une stabilisation, puis une amélioration (géographique, de sociabilisation et de production) de votre situation. Cet objectif de survie est aussi une prise de conscience  : VOUS N’ÊTES PAS UN SOLDAT, intégré dans un ensemble structuré, mais un “chef de clan”, un “guerrier”, livré à vous même dans un environnement hostile. Vos décisions feront la différence entre la vie et la mort de vos femmes, de vos enfants et, plus généralement, de votre “monde”.
  1. Réunir autour de vous les ressources humaines (les compétences de manière générale) nécessaires au succès de votre objectif, en prenant en compte les affinités humaines (évidemment) et un besoin essentiel : le médical. Avoir avec vous un médecin, ou, à défaut, un infirmier, est extrêmement précieux – d’une part parce qu’il pourra apporter des soins – d’urgences ou plus classiques – et d’autre part parce qu’il pourra former d’autres membres du groupe aux soins à apporter en cas d’urgence. De même il pourra définir un protocole d’hygiène dans des conditions de vie forcément propices aux maladies et à leur transmission au sein du groupe, définir le besoin logistique (médicament, produits de secours et de conditionnement d’un blessé…) et assurer un contrôle sanitaire – le plus strict possible – sur les réserves de nourriture et d’eau. Outre le médecin, chaque homme (et femme), et mis à part le statut de combattant – idéalement tous les membres du groupe doivent être en mesure d’utiliser une arme et de participer activement au combat – dispose d’une compétence (électricien, paysan, mécanicien…) qui lui est propre. VOUS N’AVEZ PAS BESOIN d’un consultant ou d’un “expert” fumeux, mais des savoirs-faire qui assurent la survie et le confort de tous ainsi que de la “supériorité” technique sur l’ennemi (autant que faire se peut) dans votre environnement. Les compétences et les savoirs faire doivent être partagés au maximum pour une meilleure polyvalence des hommes – un paysan combattant a plus de valeur qu’un animateur de télé peureux.
  1. Une préparation mentale, physique et technique. Évidemment cette préparation doit se faire selon les modules standards de toutes les armées du monde – il vous suffit de vous rendre sur internet pour avoir accès à une base documentaire très étoffée (en Anglais, Français, Russe…) de tous les aspects d’une formation militaire de qualité, du plus basique au plus technique. Pour les francophones il existe un ensemble de documents dédiés (bien pensés, bien conçus, et assez régulièrement mis à jour) rédigés par les différents états-majors et services de l’armée française :
    1. Le TTA (sympathique acronyme pour Technique Toutes Armes – arme s’entend comme la spécificité technique d’un combattant, infanterie, cavalerie, génie…) constitué d’un ensemble de fascicules, planches et tomes (il en existe plusieurs dizaines, que je ne cite pas ici mais que vous trouverez plus ou moins facilement sur internet) pour décrire TOUS les aspects de la “vie militaire” de la discipline au combat NRBC. L’ensemble des TTA représente un volume trop important – et parfois sans intérêt pour le cas du combattant civil – mais l’on va retenir :
      1. Le TTA 150 (qui fait 21 tomes…) et qui à l’avantage de décrire par le menu l’instruction militaire générale, les savoirs faire et les compétences du sous officier. Je vous les propose ici (sauf le TITRE XXI intitulé “Outre-mer et Etranger”), dans la version de 2001 (et pour certains tomes antérieure à 2001). Il existe une version “mise à jour” de 2006 et 2012 – peut être même plus récente, je la mettrait à disposition dès que possible.
        1. TTA150 TITRE 1 – CONNAISSANCES MILITAIRES GÉNÉRALES
        2. TTA150 TITRE 2 – LE COMMANDEMENT DANS LA VIE QUOTIDIENNE
        3. TTA150 TITRE 3 – RÔLE DU FORMATEUR
        4. TTA150 TITRE 4 – COMBAT PROTERRE EN MILIEU OUVERT (VERSION 2012)
        5. TTA150 TITRE 5 – SERVICE EN CAMPAGNE
        6. TTA150 TITRE 6 – RENSEIGNEMENT
        7. TTA150 TITRE 7 – TIR ET INSTRUCTION DU TIR
        8. TTA150 TITRE 8 – TRANSMISSIONS
        9. TTA150 TITRE 9 – TOPOGRAPHIE ET OBSERVATION
        10. TTA150 TITRE 10 – MINES ET EXPLOSIFS
        11. TTA150 TITRE 11 – ORGANISATION DU TERRAIN – DISSIMULATION
        12. TTA150 TITRE 12 – DÉFENSE NRBC
        13. TTA150 TITRE 13 – HYGIÈNE ET PREMIERS SECOURS
        14. TTA150 TITRE 14 – ENTRAINEMENT PHYSIQUE MILITAIRE ET SPORTIF
        15. TTA150 TITRE 15 – CONNAISSANCE ET ENTRETIEN DE L’ARMEMENT
        16. TTA150 TITRE 16 – CONNAISSANCE ET ENTRETIEN DES MATÉRIELS DE TRANSMISSION
        17. TTA150 TITRE 17 – CONNAISSANCE ET ENTRETIEN DES MATÉRIELS DIVERS
        18. TTA150 TITRE 18 – MAINTENANCE ET MISE EN ŒUVRES DES MATÉRIELS AUTOMOBILES
        19. TTA150 TITRE 19 – PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE L’INCENDIE
        20. TTA150 TITRE 20 – CORRESPONDANCE MILITAIRE
      2. Le TTA 117 (Instructions Provisoires de l’Emploi de l’Arme Psychologique), propagande et contre-propagande, utilisation de la psychologie sur le territoire national et en temps de guerre…Bref un petit manuel pour “infecter” l’esprit de l’ennemi, soutenir le moral des vôtres et orienter l’état d’esprit des alliés ou de ceux qui sont “neutres”. Disponible ici.
    2. Les fascicules DIA (Doctrine Inter-Armées), CIA (Concepts Inter-Armées) ou encore les PIA (Publications Inter-Armées). Ces fascicules précisent un ensemble de points techniques, présentent des points de vues tactiques ou encore déterminent des protocoles quand à la lutte NRBC, le maintien de l’ordre…Vous les trouverez sur internet – je vous en propose un édité par le CICDE : CPM n°51, la force armée et la ville
  1. Une logistique dédiée (tous les matériaux et denrées nécessaires au combat et à la survie) et pensée en fonction de :
    1. La taille de votre groupe (en y intégrant les populations les plus fragiles du groupes, les anciens, les tout petits, les malades et en prenant en compte les différences physiologiques entre hommes et femmes).
    2. Le type de zone dans laquelle vous évoluez (zone urbaine, péri-urbaine, campagne…) et ses spécificités géographiques (mer, montagne, plaine…).
    3. Votre capacité à vous ré-approvisionner ou au contraire vos contraintes liées aux pénuries (notamment les munitions, le carburant, les piles et batteries, l’électricité, la nourriture et l’eau potable) – avoir à l’esprit que les pénuries réduisent immanquablement votre capacité au mouvement et à l’action.
    4. La prise en compte de risques spécifiques (NRBC, accidents industriels ou attentats qui déclenche une pollution de grande ampleur…). Même si vous ne disposerez pas du budget nécessaire pour faire face à ce type de menaces, vous pouvez acheter des éléments simples (pour confiner un espace, pour filtrer l’air ambiant…)
    5. Le besoin ABSOLU d’être mobile. Voiture, bus, vélo…Soyez en mesure de bouger le plus vite et le plus discrètement possible en fonction de la situation ou de la mission à accomplir.
  1. Un réseau de communication qui peut se passer des antennes des réseaux GSM, 3, 4 et 5G ou de la VOIP : un réseau qui emprunte les gammes de fréquences HF, VHF ou UHF – en fonction des distances de communication. Ce type de réseau nécessite de l’énergie (potentiellement sur batteries et qui passera par un transformateur), une ou des antennes – en fonction de la bande de fréquences utilisée et de la portée de votre réseau et bien entendu des postes radios (intégrés dans des véhicules, sur une base d’opération, sur un poste de commandement, portatif comme un talkie-walkie…). Pour une sécurité des communications optimale, vous avez deux options : soit vous disposez d’un budget conséquent (j’entends très conséquent) et vous faites l’acquisition d’un module de brouillage qui va chiffrer vos échanges, soit vous développez en interne un code de chiffrage – c’est fastidieux, complexe et…gratuit ! Vous pouvez vous servir du carré de Vigenère, de Polybe ou d’une autre méthode de chiffrage facilement trouvable sur internet.
  1. Une base d’opération (les survivalistes l’appellent une BAD  – Base Autonome Durable) depuis laquelle vous pourrez prendre du repos, apporter un sentiment de sécurité, vous restaurer…bref toutes les activités humaines “normales”, avec des espaces dédiés aux enfants, aux blessés…Pensez votre base d’opération comme un château fort du moyen-age : très bien défendu, pourvu de réserves en abondances, facilement contrôlable et, le cas échéant, avec une possibilité de fuite si la situation était trop dégradée. Par essence toute base d’opération est vulnérable (c’est la que seront concentrés les enfants, les vieux, une bonne partie de vos réserves et capacités de production). Il faut donc AVANT TOUT penser à la défense du périmètre, par TOUS LES MOYENS. L’emplacement choisi pour cette base d’opération est essentiel. Idéalement en hauteur, avec une bonne vision de la zone alentours, un approvisionnement en eau facile (rivière, point d’eau…) et des “défenses naturelles” – zone de montagne, falaises…Bref pensez “château fort” autant que faire se peu.

La seule structure étatique qui semble presque toujours conserver une capacité de coordination et de centralisation c’est l’armée nationale. Ce qui semble logique puisque c’est la seule structure qui, par essence, dispose des moyens et d’effectifs formés dans le but d’intervenir la ou la « normalité » n’a plus cours. La cohérence de l’armée n’indique pas que celle ci va agir dans un sens ou dans un autre, ni même que toutes ses composantes vont œuvrer à un but unique et identifié, mais bel et bien qu’elle dispose des ressources à même de protéger ses membres, ses emprises et une forme ou une autre d’organisation.

L’armée nationale, qui sera soit un « arbitre » entres les différentes factions, soit un acteur majeur d’une faction bien identifiée – le gouvernement en place par exemple – va devoir faire évoluer ses modes opératoires « classiques » vers des méthodes « contre-insurrectionnelles », qui peuvent inclure des méthodes de police, et obligatoirement l’adaptation de ses processus face à un ennemi difficilement identifiable (le renseignement est LA CLÉ pour réduire un ennemi qui évolue “comme un poisson dans l’eau” au sein de la société civile – petite référence à l’un de nos grands ennemis, le Général Giap). Il est à noter que des éléments qui auraient fait défection (avec armes et matériel) peuvent – de par la supériorité logistique – décider de prendre parti pour une faction ou une autre, de s’accaparer une zone ou tout simplement d’imposer une foi (des éléments mahométans par exemple…) dans une zone donnée du territoire.

Un petit article intitulé “l’armée face à la ville” par Jean-Louis Dufour, ancien officier. En fin d’article il aborde la particularité des systèmes d’armes adaptés à la zone urbaine : le robot – par extension les drones.

Les récents conflits de Tchétchénie et du moyen orient (Irak, Syrie, Lybie) – tous deux liés à la résurgence de l’islam (et à des phénomènes connexes, notamment claniques – inutile de revenir sur les financements et l’aide apportés aux organisations islamiques ou autres sympathiques milices par certains états) – ont montrés que l’asymétrie des moyens n’est pas gage de victoire pour le camp qui dispose de la plus grande force, principalement à cause (ou grâce) aux zones urbaines à forte densité. Chaque immeuble, chaque réseau sous terrain (réseau ferroviaire, métro, parkings…) sont des forts. Chaque parking ouvert, chaque avenue ou chaque rue sont des zones de tir mortelles (voir la Sniper alley durant le siège de Sarajevo – la rue Zmaja od Bosne et l’avenue Meša Selimović).

Évidemment, chaque situation – par essence évolutive – nécessitera une réponse adaptée à vos moyens propres (vous n’êtes pas une armée constituée, vous ne disposez pas d’une chaine logistique et votre niveau technique est faible – du moins au début des hostilités)

A titre informel deux documents édifiants :

La théorie « à la française » de lutte contre une insurrection armée sur le sol national (mais plus tard employée par l’armée américaine, la CIA et certains régimes sud-américains ou africains), tirée des expériences que furent les conflits de décolonisation de l’Indochine et d’Algérie, fut proposée par le Colonel Roger Trinquier dans son ouvrage « la guerre moderne » – le bouquin est disponible ici (lisible mais de qualité médiocre).

D’autres officiers français – la plupart ayant écrit suite à leur expérience en indochine ou en algérie (David Galula – contre insurrection théorie et pratique & Marcel Bigeard – le manuel de l’officier de renseignement)

Cette théorisation, parfaitement adaptée à son époque, nécessiterait aujourd’hui la prise en compte de facteurs essentiels à la conduite d’opérations au XXI ièm siècle, comme :

  • La judiciarisation des opérations militaires (même si vous n’êtes pas considéré comme un soldat au sens des conventions de Genève, le risque est élevé – pendant le temps ou une structure juridique et institutionnelle continue à exister sur le territoire ou vous vous battez, ou après le conflit si des instances supra-étatiques (l’Onu…) décident des poursuites – au niveau national comme international
  • L’évolution du sens éthique et de l’importance accordée à l’individu, sentiment qui sera INVARIABLEMENT utilisé par vos ennemis à fin de propagande à destination des médias et des opinions publiques (particulièrement si le conflit est lié à une communautarisation ethnique ou religieuse)
  • Les voies de communication et la fluidité du transfert de l’information – réseaux sociaux, possibilité de filmer ou de prendre des photos avec un simple téléphone et de transmettre les fichiers crées en quelques secondes, dans le monde entier

 

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE DE L’ARTICLE

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