Comment votre cerveau réagit il face à l’agression ? Quels mécanismes vous amènent à « laisser tomber » ou plutôt à engager la confrontation ? Quel est le poids de votre culture (ou de votre morale si vous préférez) et de votre sociabilité ? En deux mots, êtes vous prêt à donner la mort ou à prendre le risque de perdre la votre !
Je vous propose ici un excellent article (en deux parties), rédigé par un auteur inconnu mais dont les sources et l’expertise sont annoncés à la fin du document. Je rappelle que TOUS les articles sont librement téléchargeables, exploitables et transmissibles. Inutile de ce priver quoi, c’est fait pour ça !
Je précise de même que le schéma agresseur/agressé (tel que présenté ici) englobe l’agression « de base » telle qu’elle se pratique tous les jours en centre-ville – donnes ton portable, pourquoi tu me regardes…ET la confrontation directe entre deux groupes armés, constitués, formés et en situation de conflit ouvert (deux sections d’infanterie qui se feraient face).
Sont abordés dans cet article (principalement) les points suivants :
- L’importance primordiale d’adjoindre à la préparation technique une préparation psychologique
- Les différents états de l’esprit humain face à l’agression
- Le cycle décisionnel OODA
- De l’avantage du cycle décisionnel de l’agresseur
- Anticipation ou la conscience de son espace
- Pourquoi le mental défini votre capacité à survivre
- Le stress et ses conséquences physiologiques
- Le stress post-traumatique
Évidemment l’auteur essaie de vulgariser au mieux une problématique complexe, qui mêle votre expérience personnelle, votre morale, votre degré d’entrainement et votre environnement quotidien. IL EST NÉANMOINS ESSENTIEL DE COMPRENDRE QUE quel que soit votre degré de préparation, SEULE UNE CONFRONTATION RÉELLE (et qui n’est pas, par nature, souhaitable) vous positionnera dans un état psychologique de stress intense (comme certains policiers ou les militaires en opération peuvent l’être). C’est à ce moment précis qu’il faudra vous souvenir de votre entrainement et du savoir acquis. Ce ne sera pas suffisant, mais c’est mieux que pas de préparation du tout.